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Вольтер и его книга о Петре Великом - Евгений Францевич Шмурло

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difficile d’écrire… Spangberg que Spengenberg (pag. 47)? – Objection de Voltaire: voir le N. 71.

N. 81. – En 1741, Bering courut cette mer [du Kamtschatka] accompagné de l’astronome Delisle de La Croyère… un autre capitaine allait de son côté à la découverte (414).

REM. II. p. 48. l. 6. De l’Isle de Croyère. Il n’accompagnait pas Bering, mais Tchiricoff. (REM. I.: idem.)

REM. II. p. 48. l. 8. un autre capitaine. C’est le même Tchiricoff; il mérite bien d’être nommé, puisque c’est lui qui a été effectivement sur les côtes de l’Amérique. Voyés la susdite histoire des découvertes faites par les Russes, aussi que la carte qui y appartient. (REM. I.: même texte sans la dernière phrase: «Voyés la, etc.»).

N. 82. – Des Scythes, des Huns, des Massagètes, des Slavons, des Cimbres, des Gètes, des Sarmates, sont aujourd’hui les sujets des czars (415).

FAUTES, p. 49. l. 17. sont aujourd’hui les sujets des tsars. Ne serait-il plus convenable de dire: «de l’empire de Russie»?

N. 83. – au pag. 415 [fin du chapitre I].

ЛОМ. I. Просмотрев описание России, вижу, что мои примечания много пространнее быть должны, нежели сочинение само. Для того советую, чтоб г. Вольтер описание России совсем оставил или бы обождал здесь сочиненного, которое, под моим смотрением, скоро быть может готово. Таким образом, как оное есть, не может России быть славным, но больше бесчестным и поносительным. Описывает г. Вольтер Лапландию, самоедов, a где многолюдные, плодоносные и наполненные городами княжения и провинции Ярославская, Тверская, Владимир, Нижний и великое множество городов около Оки и других рек великих?

Chapitre II.

Suite de la description de la Russie

n. 84. On compte en Russie et en Pologne les richesses d’un gentilhomme et d’un ecclésiastique, non par leur revenu en argent, mais par le nombre de leurs esclaves (416).

FAUTES, p. 52, 1. 21. esclaves. Lisés: «paysans ou serfs».

N. 85. – Paysans appelés odonoskis (416).

REM. II. p. 53. odonoski. Lisés: «odnodvortzi». Les odnodvortzi sont pour ainsi

dire un moyen état entre les paysans et les gentilhommes. Ils habitent sur les frontières de l’Ukraine du côté de la Crimée. Ils cultivent la terre comme les autres paysans, et fournissent lès recrues pour la milice, qui veille à la sûreté de ces mêmes frontières. Ils dépendent immédiatement de la Couronne. (REM. I.: même texte, mais la dernière phrase: «ils dépendent, etc.» manque.)

N. 86. – Tartares et Ostiaks païens (417).

REM. II. p. 54. l. 4. Tatares et Ostiaks payens. Il faut ajouter: «Morduates, Tchouvaches et Tcheremisses», parce que ce sont des peuples différents des Tatares (Manque dans les REM. I).

N. 87. – Tartares contribuables, appelés tepteris et bobilitz (417).

REM. II. p. 54. l. 10. Lisés: «Tepteri et Bobyli». (REM. I.: idem.)

N. 88. – Les habitants des provinces conquises, savoir la Livonie, l’Estonie, l’Ingrie, la Carélie, et une partie de la Finlande; l’Ukraine et les Cosaques du Tanaïs, les Calmoucks et d’autres Tartares, les Samoyèdes, les Lapons, les Ostiaks et tous les peuples idolâtres de la Sibérie, pays plus grand que la Chine, ne sont pas compris dans le dénombrement (418).

REM. II. p. 56. l. 23. d’autres Tatares, etc. Lisés: «les Samoyèdes et tous les peuples Tatares et idolâtres de la Sibérie, etc.». (REM. I.: idem, mais, avec une autre orthographe au mot: Tartares.)

N. 89. – Soixante et douze mille serfs pour cultiver leurs terres (édition 1759).

REM. II. p. 59, 1. 22. Soixante et douze mille serfs. C’est une faute typographique, ou une erreur de calcul. Il y en a sept cent vingt mille. Voyés les rôles de la capitulation. (REM. I.: même texte, mais sans la première proposition: «C’est – calcul».)

C’est une erreur, due à l’omission du dernier zéro. Voltaire voulait dire 720.000 et il a dit 72.000. Déjà dans l’introduction au 2me vol. il a corrigé cette erreur et dans toutes les éditions suivantes nous lisons partout: sept cent vingt mille serfs. (p. 419).

Voir appendice N. 2, par. 9.

N. 90. – Albert Krants parle d’un ambassadeur italien à qui un czar fit clouer son chapeau sur la tête, parce qu’il ne se découvrait pas en le haranguant. D’autres attribuent cette aventure à un Tartare; enfin on a fait ce conte d’un ambassadeur français (420).

REM. I. p. 61. l. 17. ambassadeur italien. Un ambassadeur anglais Jérôme Bèze, envoyé par la reine Elisabethe fut menacé de la même manière, lorsqu’il eut son audience du tsar Ivan Basilovitz, mais il n’en fut pas ébranlé, et sa réponse hardie plût beaucoup au prince.

REM. II. p. 61. l. 17. ambassadeur italien. L’ambassadeur anglois Horsey envoyé par la reine Elisabethe fut menacé de la même manière, lorsqu’il eut son audience du tsar Iwan Basiliovits. Il n’en fut pas ébranlé, et le tsar loua après sa fermeté en présence de tous les boyars.

SUPP. p. 61. l. 16. Albert Krants parle d’un ambassadeur italien à qui un czar fit clouer son chapeau sur la tête. Quelques auteurs ont débité cela du zar Iwan Wasiliewitsch; mais ce n’est pas Albert Cranz qui en a parlé parce qu’il est mort longtemps avant le règne de ce czar. D’ailleurs il n’est pas difficile de prouver la fausseté de cette relation. Becman, in Hist. Ostterrae Pl. C. VIII, § 3, cite un auteur anglois Iacob Howel qui a dit, que le zar Iwan Wasiliewitsch a menacé un ambassadeur anglois Jérôme Bowes de lui faire clouer son chapeau sur la tête, parce qu’il avoit, dit-il, refusé de se découvrir; celui-ci n’en pas été intimidé, et le zar voyant la fermeté de l’ambassadeur en défendant les droits de sa reine, l’a comblé de présents. Cela suffiroit déjà à détruire le conte susmentionné. Mais je veux encore prouver que le zar n’a pas même menacé l’ambassadeur anglois de cette violence. Premièrement, on ne trouve rien de cela dans la relation de l’ambassade de Jérôme Bowes qui est imprimé dans Hackluyt, Navigation, p. 491; 2. on y remarque toute une autre raison du mécontentement du zar contre l’ambassadeur pour laquelle il a été obligé de sortir de l’audience; 3. Jérôme Bowes eut pour successeur Jérôme

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