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Вольтер и его книга о Петре Великом - Евгений Францевич Шмурло

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de montrer de quelle façon Voltaire lui-même se com-porta vis-à-vis des instructions que lui suggérait la critique; nous avons par conséquent jugé inutile de rapporter ici toutes les notes de Büsching qui, du reste, sont déjà connues depuis longtemps. Nous ne signalons dans le Sommaire que les notes qui présentent des traits particuliers: des erreurs ou omissions restées inaperçues de Müller, des détails apportant une modification significative aux données fournies par l’Académie ou une forme nouvelle complétant une idée exposée ailleurs. Les notes faisant partie du premier groupe sont marquées, comme dans le JOUR, par un chiffre suivi d’un astérique: celles qui rentrent dans le deuxième groupe coïncident avec les notes de Müller. Les premières sont au nombre de 8: NN. 4*, 210*, 216*, 268*, 291*, 292*, 293*, 295*; les autres portent les NN. 207, 227, 228, 251, 285, 299.

5. Observations de Müller au sujet du chapitre X du deuxième volume (à propos du Tsarévitch Alexis) dans le «Büschings’s Magazin für die neue Historie und Géographie», 1769 (MAGAZ.). Ne se bornant pas à l’envoi des observations manuscrites, (voir ALEX, et Appendice N. 5), Müller voulut les publier; cependant il n’en obtint pas le résultat espéré. Voltaire ne leur accorda aucune attention et ne modifia en rien son texte. On est même tenté de croire qu’il ne les ait pas du tout lues. Ne les aurait-il pas écartées sans autre? Six années s’étaient déjà écoulées depuis la publication de son livre: l’esprit de l’auteur vieillissant planait déjà dans d’autres sphères; il se refusait sûrement à l’idée de revenir sur un ancien ouvrage qui avait perdu pour lui de son intérêt; l’idée d’entreprendre à nouveau un minutieux travail de révision, d’avoir encore à faire avec des démentis plus ou moins conformes à la vérité et d’une utilité pour le moins douteuse, lui répugnait sans doute.

Le nombre total des remarques rédigées par les académiciens de Pétersbourg (y compris celles de Büsching) est de 1091. Nous les reproduisons sous forme de notes avec renvoi aux expressions, paroles et phrases du livre de Voltaire auxquelles elles se rapportent. Pour plus d’évidence, nous faisons précéder les notes des citations correspondantes puisées dans l’ouvrage même. Le Sommaire contient 500 notes, numérotées de 1 à 490. Les NN. 1, 4, 210, 216, 268, 291, 292, 293, 295 sont marqués d’un astérisque; un deuxième N. 1 porte deux astérisques. Cette différence de 500 et 1091 résulte du fait que nous nous trouvons souvent en face des mêmes observations répétées à plusieurs reprises (voir REM. I et REM. II) et n’avons pas cru devoir leur assigner un numéro spécial. De plus, une grande partie des observations concerne un seul et même texte: nous avons par conséquent groupé sous un numéro unique plusieurs observations relatives à un même texte.

Préface

N. 1. – Les bords du Volga et de Saïk (Œuvres, XVI, 377). ЛОМ. II. Saique вместо Jaique.

N. 1*[455] – L’auteur qui donne au public l’Histoire de l’empire de Russie sous Pierre le Grand est le même qui écrivit, il y a trente ans, l’Histoire de Charles XII sur les mémoires de plusieurs personnes publiques qui avaient longtemps vécu auprès de ce monarque. La présente histoire est une confirmation et un supplément de la première (380).

JOUR. Vous n’avez, j’en suis sûr, jamais entendu dire, que les intérêts de la nation Polonoise et ceux de l’empire de Russie fussent communs, inséparables; que les événemens qui se sont passés en Pologne fussent la suite ou le principe des révolutions qui ont agité la Russie. Pourquoi donc M. de Voltaire donne-t-il, pag. 9, son ouvrage, comme une simple continuation de l’histoire de Charles XII? a) Le czar fut-il le successeur du roi de Suède, ou les États de ce dernier furent-ils envahis par Pierre? Qu’est ce encore que ce certificat? b) Jamais auteur songea-t-il à se munir, comme les empiriques, d’une semblable attestation? Ne valoit-il pas mieux prouver par des raisons que Poniatovski, Motraye et Nordberg ont dit des faussetés? – Réplique de Voltaire (en deux fois): a) «Ce n’est point là du tout ce qu’a dit M. de Voltaire; il a dit que cette histoire seroit une confirmation et un supplément de celle de Charles XII, et cela est vrai». – b) «Un titre respectable qui devroit en imposer aux défenseurs des Nordberg, des Motraye, et des semblables rapsodistes».

N. 1** – On ne s’est point fatigué, dans cette Histoire de Pierre le Grand, à rechercher vainement l’origine de la plupart des peuples qui composent l’empire immense de Russie, depuis le Kamtschatka jusqu’à la mer Baltique. C’est une étrange entreprise de vouloir prouver par des pièces authentiques que les Huns vinrent autrefois du nord de la Chine en Sibérie, et que les Chinois eux-mêmes sont une colonie d’Égyptiens. Je sais que des philosophes d’un grand mérite ont cru voir quelque conformité entre ces peuples; mais on a trop abusé de leurs doutes; on a voulu convertir en certitude leurs conjectures[456] (381).

Il paraît qu’il faut s’en tenir à cette incertitude sur l’origine de toutes les nations. Il en est des peuples comme des familles: plusieurs barons allemands se font descendre en droit ligne d’Arminius; on composa pour Mahomet une généalogie par la-quelle il venait d’Abraham et d’Agar. Ainsi la maison des anciens czars de Russie venait du roi de Hongrie Bela; ce Bela, d’Attila, de Turck, père des Huns, et Turck était fils de Japhet. Son frère Russ avait fondé le trône de Russie; un autre frère, nommé Camari, établit sa puissance vers le Volga (383).

JOUR. M. de Voltaire se trompe, pag. 15: il n’est point inutile de remonter à l’origine des peuples a); mais il est plus commode de ne pas faire des recherches, et beaucoup moins aisé travailler utilement comme M. de Guignes, que de faire une satire contre l’excellent ouvrage de ce savant b). Cependant il est bien singulier qu’un auteur qui proscrit de l’histoire toute dissertation sur l’origine des peuples ait fait luimême des recherches pour prouver, pag. 22, que Bela fut le fondateur de la maison des anciens czars c).

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