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Вольтер и его книга о Петре Великом - Евгений Францевич Шмурло

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qu’il craignit la ruine totale du commerce de ses sujets avec les provinces Persanes, situées sur la mer Caspienne, si elles tombaient dans les mains des rebelles, ou si les Turcs, aidés des Lesgi et autres peuples du Caucase, s’en emparaient. Derbent, Bakou et le païs de Gilan furent réduits sous l’obéissance des Russiens dans les années 1722 et les suivantes et ils furent cédés à la Russie par les traités de paix, conclus à St-Pétersbourg avec l’ambassadeur Persan Ismael Bey le 12 Septembre 1723 et à Rescht avec les plénipotentiaires du Sultan Eschref le… 1728. On n’oublia pas de faire construire des navires plus propres au transport des troupes, des provisions et des marchandises, que ne l’étaient ceux, dont on s’était servi auparavant. Dans ce dessein le sage Empereur établit à Casan une espèce d’Amirauté, qui eut fort bon succès. Au lieu que les vaisseaux avant ce tems-là allaient à Nisabat, et y chargeaient les soyes de Schirvan, ils allaient après la conquête en droiture au Gilan, où cette marchandise est en plus grande abondance et de meilleure qualité. Mais on trouva à propos de rendre ces conquêtes quelque temps après aux Persans, de sorte qu’on leur céda le 21 Janvier 1732 toutes les provinces au-delà du fleuve Kur, nommé anciennement Cyrus, et en 1735 le reste jusqu’à la rivière de Terki. Cependant le commerce alla son train, et il fut même considérablement augmenté par les Anglois, qui obtinrent pour cela la permission de l’Impératrice Anne, en vertu du 8 article du traité de commerce, conclu en 1734 entre la Russie et Grande Bretagne. Si jamais les circonstances leur favorisaient, ce fut dans ce tems-là. Ils avaient longtems recherché inutilement cette permission du vivant de Pierre Ier, témoins des propositions que les ministres Anglois firent en 1716 à la Haye au Prince Boris Iwanowitsch Kourakin, qui furent depuis réitérées plusieurs fois, et constamment refusées. On se dispensera donc d’ajouter foi à ce que dit Mr. Hanvay, que l’Empereur avait invité en 1718 par un édit tous les étrangers à prendre part au commerce de la Perse. II est plutôt visible, que ce sage Monarque a voulu réserver le profit à tirer des soyes de ce païs uniquement à ses propres sujets et aux manufactures qu’il s’était proposé d’établir dans son empire. Pour être court sur ce qui me reste à dire, touchant le commerce des Anglois, je renvois le lecteur au livre de Mr. Hanvay. On y trouve le premier essai fait en 1739 par le capitaine Elton et l’établissement de deux factories Angloises à Rescht en Gilan en 1742. On y voit aussi que deux vaisseaux furent construits par les Anglois à Casan, et que ces vaisseaux, employés mal à propos pour les besoins du Schach Nadir, mais surtout la démarche du capitaine Elton, qui s’engagea au service du Schach pour construire des vaisseaux sur la mer Caspienne, portèrent en 1746 la cour de Russie à révoquer la permission, donnée aux Anglois, qui en restent privés jusqu’à présent. Depuis ce tems-là les marchands Russiens et Arméniens continuent ce commerce, autant que le déplorable état de la Perse après la mort du Schach Nadir le permet. On peut dire en général qu’il n’est pas à beaucoup près aussi florissant, qu’il l’était avant cette révolution. Car c’est elle qui a réduit presque tous les Persans à la besace, et surtout ceux qui habitent les provinces voisines de la mer Caspienne.

Приложение четвертое

PARTICULARITÉSSURLESQUELLES MR.DE VOLTAIRE SOUHAITE D’ÊTRE INSTRUIT

(В двух списках: 1) Портфели Миллера. N. 2. N. 149, тетрадь 3-я, л. 1–3; 2) Бумаги Вольтера. N. 242, том I. N. 12 (новая нумерация; старая же: N. 8); 7 листов.

В том и другом – 16 запросов Вольтера и 16 ответов на них. Запросы[429]повторены в обоих списках, ответы же, при всем сходстве их содержания, различны, как по происхождению, так и по ближайшим целям, какие имелись в виду при их составлении. На первый список можно смотреть как на ответ, посланный Миллером в Академию Наук, для ее сведения; второй список – содержит ответ, посланный Академиею Наук Вольтеру. Миллер делится с Академией своими соображениями, Академия же, руководясь ими, в некоторых случаях дополняет их новыми и притом в форме более мягкой и деликатной по отношении самого адресата. По-видимому, Академия старалась тщательно избегать всего, что могло бы шокировать щекотливый слух самолюбивого автора «Истории России при Петре Великом». Первоначальная, т. е. Миллеровская, редакция (ниже она помечена буквой А.) носит общий заголовок: «Particularités sur les quelles est nécessaire d’être instruit pour composer une histoire tolérable de Pierre Premier»; в редакции же позднейшей (ниже она помечена буквою В.) этот заголовок несколько изменен: «Particularités sur les quelles Mr. de Voltaire souhaite d’être instruit».

Ниже воспроизводится текст обоих списков, разбитый по пунктам: за каждым вопросом Вольтера следует ответ Миллера, а за ним ответ Академии. В таком виде нагляднее выступят сходства и отличия первоначальной (Миллеровской) редакции от окончательной (Академической) и легче сделать сравнение между той и другой.

Appendice N. 4.

Particularités sur lesquelles mr. de Voltaire souhaite d’ętre instruit

(Deux textes: 1. Portefeuille Müller. N. 2. N. 149, cahier N. 3, ff. 1–3; 2. Papiers de Voltaire N. 242, Tome I, N. 12 de la nouvelle numération, N. 8 de l’ancienne, 7 feuilles.)

Chacun des deux textes contient 16 questions posées par Voltaire et un nombre correspondant de réponses. Les questions (1) sont reproduites dans les deux textes, tandis que les réponses, malgré la conformité de leur contenu, diffèrent, soit pour leur origine, soit pour le but qu’on s’était proposé en les rédigeant. La première des deux variantes peut être considérée comme une réponse, envoyé par Müller à l’Académie des Sciences, ne devant servir que de pro memoria; la deuxième constitue la réponse adressée à Voltaire par l’Académie elle-même. Müller fait part de ses réflexions à l’Académie, tandis que celle-ci, tout en s’en servant pour la compilation de son message, les corrobore parfois par de nouveaux arguments et s’exprime en outre en des termes plus mesurés et moins vifs à l’endroit du destinataire.

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