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Вольтер и его книга о Петре Великом - Евгений Францевич Шмурло

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couvent de la Trinité (REM. I. et MÜLLER: même texte).

SUPP. p. 106, l. 1. moines Basiliens. Puisqu’il n’y a pas d’autres moines en Russie, que de l’institution de S. Basile, il ne paroit pas nécessaire d’ajouter l’épithète «Basiliens». Mr. de Voltaire auroit pu en faire mention dans le second chapitre.

SUPP. p. 106, l. 6. plus par la force que par la sainteté du lieu. Cette remarque paroit être superflue. On pourroit croire, que Mr. de Voltaire eût voulu se moquer de la sainteté des couvents.

SUPP. p. 106, l. 7. de là Sophie négocia avec le rebelle, etc. Nous avons déjà remarqué que la princesse n’étoit pas dans le couvent de la Trinité, lorsqu’elle envoya pour Chowanski. Aussi n’y avoit-il aucune négociation. Il ne faut pas peindre les hommes plus méchants, qu’ils ne sont.

FAUTES, p. 106, l. 1. moines Basiliens. Il n’y a pas d’autre ordre monastique en Russie que celui de St. Basile.

N. 166. – Le corps des strélitz, à cette nouvelle, s’apprête à marcher en armes au couvent de la Trinité, il menace de tout exterminer; la famille czarienne se fortifie; les boïards arment leurs vassaux; tous les gentilhommes accourent; une guerre civile sanglante commençait. Le patriarche apaisa un peu les strélitz; les troupes qui venaient contre eux de tous côtés les intimidèrent: ils passèrent enfin de la fureur à la crainte, et de la crainte à la plus aveugle soumission, changement ordinaire à la multitude. Trois mille sept cents de leurs femmes et de leurs enfants, se mirent une corde au cou, et marchèrent en cet état au couvent de la Trinité, que trois jours auparavant ils voulaient réduire en cendres. Ces malheureux se rendirent devant le monastčre, portant deux ŕ deux un billot et une hache; ils se prosternčrent ŕ terre, et attendirent leur supplice; on leur pardonna. Ils s’en retournčrent ŕ Moscou en bénissant leurs maîtres, et pręts, sans le savoir, ŕ renouveler tous leurs attentats ŕ la premičre occasion (439).

SUPP. p. 106, l. 11. le corps de strélits, etc. jusqu’à la ligne 12 de la page suivante. Tout ce paragraphe ne se fonde sur aucune autorité digne de foy. Nous avons déjà rapporté ce qui se passa à Moscou, en quoi nous avons suivi Matfeow. On peut encore ajouter, que dans le commencement de l’année 1683 plusieurs strélits furent exilés et envoyés en Sibérie, où ils ont été enrôlés parmi les Cosaques.

SUPP. 107. A la place du paragraphe dont nous avons parlé, on pourroit mettre deux événements: le premier, que la princesse Sophie donna le commandement des strélits à un secrétaire nommé Fedor Tscheglowitoi, qu’elle fit secrétaire d’Etat, ou dumnoi diak, et après ocolnitschei, homme rusé, avec qui elle communiqua tous ses secrets; et le second, que Pierre I commença en 1683 à former le petit corps des Poteschni, dans lequel il s’est fait enrôler lui-même en simple soldat, pour donner l’exemple de subordination à ses sujets. Mr. de Voltaire rapporte ce fait dans le chapitre suivant, mais il vaudroit mieux suivre l’ordre chronologique, parce que par là on reconnoit le génie précoce de l’empereur, qui n’avoit que onze ans lorsqu’il mit le fondement de la grande réforme dans le militaire.

N. 167. – Sophie… Pour augmenter sa puissance, elle la partagea avec le prince Basile Gallitzin, qu’elle fit généralissime, administrateur de l’état, et garde des sceaux (439).

SUPP. p. 107, l. 18. Basile Gallitzin. Le prince Wasili Wasiliewitsch Golizin avoit le titre de président de la chancelerie des ambassades, ce qui est la même dignité que nous appelions à présent celle du chancelier. En effet il étoit premier ministre tant pour les affaires de dedans que de dehors de l’empire.

N. 168. – Ce ministre [Basile Gallitzin] contint la milice des strélitz en distribuant les plus mutins dans des régiments en Ukraine, à Casan, en Sibérie. C’est sous son administration que la Pologne, longtemps rivale de la Russie, céda, en 1686, toutes ses prétentions sur les grandes provinces de Smolensko et de l’Ukraine (440).

SUPP. 108, l. 10. ce ministre contint la milice des strélits. C’étoit le seul article qui manqua à l’autorité de Golizin. Il n’avoit aucun commandement sur les strélits. La princesse Sophie l’avoit donné à Tscheglowitoi, qui étoit beaucoup plus son confident que Golizin.

SUPP. p. 108, l. 13. c’est sous son administration que la Pologne, etc. Mr. de Voltaire va trop vite. Il a omis l’histoire de deux années de 1684 et 1685. Le zar Iwan Alexiewitsch se maria le 9 Janvier 1684 v. st. avec Proscovie Fedorowna Soltikow. Les Jésuites s’établirent à Moscou pour la première fois vers le même temps, ou vers la fin de l’année précédente. Voyés le P. Avril. Zurowski, ambassadeur de l’empereur Léopold, arriva à Moscou dans le mois de May 1684. Voyés Korb, p. 43. C’étoit pour engager la cour de Russie dans une guerre contre les Turcs. L’effet s’en fit connoître en 1684. Le Jésuite Avril arriva à Moscou en 1685 pour aller par terre à la Chine. Il n’en eut pas la permission. Voyés la description de son Voyage.

N. 169. – C’est lui [Basile Gallitzin] qui, le premier, fit envoyer, en 1687, une ambassade en France… La France n’avait eu encore aucune correspondance avec la Russie, on ne la connaissait pas (440).

SUPP. p. 108, l. 17. en 1687 une ambassade en France. Le prince Dolgorouki (Jacob Fedorowitsch) fut nommé pour aller en ambassade à la cour de France et à celle d’Espagne le 20 Juin 1688. Voyés le Journal de Gordon dans l’Histoire d’Asow, p. 171.

SUPP. p. 108, l. dernière, la France n’avoit eu encore aucune correspondance avec la Russie. J’ai déjà remarqué à l’occasion du marquis d’Exideuil à la page 62 ce qu’il y a à dire touchant cet article. Aussi le P. Avril parle-t-il à la page 186 de son Voyage des prédécesseurs du prince Dolgorouki à la cour de France.

N. 170. – Le kan des Tartares de Crimée exigeait un tribut annuel de soixante mille roubles (440).

SUPP. p. 109, l. 23. tribut

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