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Вольтер и его книга о Петре Великом - Евгений Францевич Шмурло

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strélits.

FAUTES, p. 94, l. 8. supplice. Le mot de châtiment conviendroit mieux. Les battocks sont encore aujourd’hui en usage dans les troupes. C’est une correction beaucoup plus légère que n’est celle de faire passer le soldat par les baguettes. Il n’y a aucune infamie dans ce châtiment.

N. 146. – La princesse Sophie… convoquait chez elle une assemblée des princesses du sang, des généraux d’armée, des boïards, du patriarche, des évêques, et même des principaux marchands (434).

SUPP. p. 94 à la fin. une assemblée de princesses du sang, etc. Matfeow rapporte que tout s’été agité à la sourdine par le boyarin Iwan Michailowitsch Miloslawski et par ses adhérents, Alexandre Miloslawski, Iwan Tolstoi et par deux colonels des strélits, Zikler et Oserow.

N. 147. – Un malheureux médecin hollandais, nommé Daniel Vangad (1759: Vongad) (435).

REM. I. p. 95, l. 19. le médecin hollandais se nommait Daniel van Garden.

REM. II. p. 94, l. 8[457] (1) le médecin hollandais s’appelloit Daniel von Gaden (MÜLLER: van Gaden).

SUPP. p. 95, l. 17. malheureux médecin hollandais. Je ne trouve pas que le médecin von Gaden étoit hollandais. La relation dit qu’il avoit été juif, qu’il avoit embrassé premièrement la religion luthérienne et s’étoit après cela fait rebaptiser selon le rit grec. Matfeow confirme son extraction juive.

JOUR. Croyez-vous, qu’on puisse écrire, sans défigurer entièrement et les mots et les noms… Daniel Vongad pour Vongaden, pag. 95?

Dans la lettre à Šuvalov du 25 septembre 1761: «J’avoue que les vers de Corneille sont un peu plus sonores que la prose de votre Allemand, dont vous voulez bien me faire part; peut-être même est-il plus doux de relire le rôle de Cornélie que d’examiner avec votre profond savant si Jean Gutmanseths était médecin ou apothicaire, si son confrère Van Gad était effectivement Hollandais, comme ce mot van le fait présumer, ou s’il était né près de la Hollande. Je m’en rapporte à l’érudition du Critique, et je le supplierai, en temps et lieu, de vouloir bien éclaircir à fond si c’était un crapaud ou une écrevisse qu’on trouva suspendu au plafond de la chambre de ce médecin, quand les strélitz l’assassinèrent» (N. 4690).

Voir appendice N. 2, par. 14 et 15.

N. 148. – On jette d’abord par les fenêtres les knès Dolgorouki et Maffeu [note de Voltaire: «Ou Matheoff; c’est Mathieu dans notre langue] (435).

REM. I. p. 96, l. 6. Il se nommait Matfeof (Ceci manque dans les REM. II).

SUPP. p. 96. on jette d’abord par les fenêtres. Le massacre commença le 15 mai et dura 3 jours. On ne jetta pas par les fenêtres, mais d’en haut du grand escalier qu’on nommait Krasnoi Kryletz.

SUPP. p. 96, l. 6. knès Dolgorouki et Maffeu. Le prince Michel Jurievitsch Dolgorouki et le boyarin Artemon Sergeevitsch Matfeoff furent les premiers que les strélits immolèrent à leur rage. Le fils du dernier, nommé André, jeune homme de 17 ans, eut le bonheur de se sauver du massacre. Ce le même qui a été depuis ambassadeur en France, Angleterre et Hollande, et que j’ai cité comme auteur d’une histoire manuscrite de ces troubles.

FAUTES, p. 96, l. 5. par les fenêtres. On les jetta du perron devant le palais.

N. 149. – Les strélitz… trouvent… Athanase Nariskin, frère de la jeune czarine; ils le massacrent… Leur fureur était si aveugle que, voyant passer un jeune seigneur de la maison de Soltikoff, qu’ils aimaient, et qui n’était point sur la liste des proscrits, quelquesuns d’eux ayant pris ce jeune homme pour Jean Nariskin, qu’ils cherchaient, ils le tuèrent sur-le-champ. Ce qui découvre bien les mœurs de ces temps-là, c’est qu’ayant reconnu leur erreur, ils portèrent le corps du jeune Soltikoff à son père pour l’enterrer, et le père malheureux, loin d’oser se plaindre, leur donna des récompenses pour lui avoir rapporté le corps sanglant de son fils. Sa femme, ses filles, et l’épouse du mort, en pleurs, lui reprochèrent sa faiblesse. Attendons le temps de la vengeance, leur dit le vieillard. Quelques strélitz entendirent ces paroles; ils rentrent furieux dans la chambre, traînent le père par les cheveux, et l’égorgent à la porte de sa maison (435).

SUPP. p. 96, l. 11. Athanase Narischkin. Il fut trouvé dans une église sous l’autel.

SUPP. p. 96, l. 18. un jeune seigneur de la maison de Soltikow. C’étoit le stolnik Fedor Petrowitsch Soltikow fils du Boyarin Pierre Michailovitsch. Les strélits le prirent pour Athanase Narischkin. Ainsi on voit que Mr. de Voltaire ne raconte pas ce fait dans son ordre naturel, mais ce n’est pas sa faute: la relation dans le Theatrum Europæum est la source de cette erreur.

SUPP. p. 97, l. 4. ils portèrent le corps du jeune Soltikow à son père pour l’enterrer. Cela est vrai; mais les strélits ne massacrèrent pas le père comme dit Mr. de Voltaire. Cela ne se trouve pas même dans le Theatrum Europæum. Ce fait doit, selon Matfeow, être rapporté au second jour du massacre et au vieux prince Dolgorouki, le père de celui que les strélits avoient tué le jour auparavant. Le prince Jurye Alexeevitsch Dolgorouki (c’étoit le nom de ce vénérable vieillard), âgé dans ce temps-là de 89 ans, étoit chef du pricas des strélits, et ainsi leur commandant en chef. Son fils Michel, celui dont nous avons déjà parlé, étoit son adjoint dans le même commandement. Le père n’avoit pas donné d’abord satisfaction aux strélits dans leurs plaintes contre leurs colonels, et le fils leur avoit reproché fort vivement du tumulte. Voilà la source de la haine des strélits contre cette famille. Ils entrèrent chez le bon vieillard en grand nombre et en armes faisant semblant de se repentir du meurtre de son fils, mais dans l’intention de se jouer avec lui le même rôle. Ils trouvèrent le prince paralytique au lit. Cet état, joint au bon accueil que le prince s’efforça de leur faire, les rendit confus. Après qu’ils étoient sortis le prince se servit du proverbe russe: ils ont mangé le brochet, mais les

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