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Вольтер и его книга о Петре Великом - Евгений Францевич Шмурло

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obéissoient mal. Je ne sçaurois pas le confirmer. L’état de ses peuples n’a pas été changé par Pierre le Grand, non plus que celui des Cosaques.

N. 116. – La mer Blanche, la Baltique, celle du Pont-Euxin, d’Azof, et la mer Caspienne, étaient entièrement inutiles à une nation qui n’avait pas un vaisseau, et qui même dans sa langue manquait de terme pour exprimer une flotte (426).

SUPP. p. 75. l. 16. nation qui n’avoit pas un vaisseau. La Russie a eu des vaisseaux depuis le temps du zar Iwan Wasiliewitsch, tant sur mer Glaciale que Caspienne, et les Cosaques en ont eu sur la mer Noire.

JOUR. La mer Blanche, la mer Baltique, etc., pag. 75. Il est vrai que Pierre le Grand a fait construire des vaisseaux de guerre; mais il n’est pas vrai que les Russes n’aient eu avant le czar aucun vaisseau sur ces mers. Il est si peu vrai aussi que la langue manquât de termes pour exprimer les mots flotte, vaisseau, qu’après la mort d’Iwan Wasiliewitsch les commerçans de cette nation faisoient des courses maritimes sur des vaisseaux appellés suivant leur différente grandeur Kotschen ou Lodji. Voyez Oléarius. Le czar Alexis Michaelowitsch fit construire l’Aigle, vaisseau qui pouvoit le disputer à tous ceux qui pour lors voguoient sur l’Océan. Basezki rapporte les désordres que les Cosaques russiens ont faits à Sinope, à Trapezonte et dans les fauxbourgs de Constantinople.

N. 117.– Une loi même d’État et de religion, également sacrée et pernicieuse, défendait aux Russes de sortir de leur patrie, et semblait les condamner à une éternelle ignorance (427).

REM. II. p. 76, L 15. une loi d’État. Il n’existe aucune loi ni d’État ni de religion (comme on l’a déjà remarqué dans les mémoires précédents) qui défend absolument aux Russes de sortir du pays. Cependant il est vrai, qu’ils n’osoient le faire sans permission. Le peu d’envie qu’ils temoignoient eux-mêmes de voir les pays étrangers, étoit fondé sur un préjugé de religion, par lequel ils avoient en aversion toutes les autres nations, qui n’étoient pas de leur croyance, et dont les mœurs ne s’accordoient pas avec celles de leur pays. (REM. I.: idem.)

JOUR. Page 76. Une loi même d’État, etc. Personne ne connoît en Russie cette loi, c’est M. de Voltaire qui l’a faite.

Voir appendice N. 1, objection 10.

Chapitre III.

Des ancętres de Pierre le Grand

N. 118. – Le tyran Boris Godonou fit assassiner, en 1597, l’héritier légitime Demetri (427).

SUPP. p. 78, l. 12. en 1597. Lisés: «en 1591».

FAUTES, p. 78, l. 12. Godonou. Lisés: «Godounoff».

N. 119. – Démétrius… chassa l’usurpateur, et usurpa lui-même la couronne… Trois autres faux Demetrius s’élevèrent l’un après l’autre (428).

ЛОМ. I, chap. 2, p. 32. Гришка согнал Бориса, Борис уморил себя ядом.

ЛОМ. I, chap. 2, męme page. Три других ложных Дмитриев один за другим. Самозванцев было вдруг иногда по четыре, и не все назывались Дмитриями; но был ложный царевич Август, Лаврентий, Феодор и другие.

SUPP. p. 78 à la fin. il chassa l’usurpateur. Boris Godounow prit du poison et en mourut à l’approche du faux Demetrius. Le fils de Boris fut étranglé par ordre du vainqueur.

SUPP. p. 79, l. 4. Trois autres faux Demetrius. Il n’y en a eu que deux en tout à savoir celui qui a régné presqu’un an à Moscou et qui a été massacré, et l’autre qui s’est donné pour ce premier feignant de s’être échappé du massacre.

N. 120. – Une assemblée composée des principaux boïards élut pour souverain, en 1613, un jeune homme de quinze ans (428).

SU PP. p. 79, l. 9. jeune homme. Cette expression est-elle assés honorable? ne faudrait-il pas dire «jeune seigneur»? On le trouve encore à la page 82.

FAUTES,p.9. boyards. Lisés: «boyars». En russe il n’y a point de d à la fin de ce mot.

Voir à la p. 429: «Les Russes n’imitèrent point les Polonais, qui font un contrat avec le roi qu’ils élisent. Quoiqu’ils eussent éprouvé la tyrannie, ils se soumirent à un jeune homme sans rien exiger de lui».

Voir appendice N. 1, objection 11.

N. 121. – Ce jeune homme était Michel Romano [note de Voltaire: «Les Russes écrivent Romanow; les Français ne se servent point du w. On prononce aussi Romanof], grand-père du czar Pierre, fils de l’archevêque de Rostou, surnommé Philarète, et d’une religieuse, allié par les femmes aux anciens czars (428).

ЛОМ. I, chap. 2, p. 33. сын архиерея Ростовского. Експрессия дурна. Лучше написать: «сын боярина Федора Никитича Романова, который был неволею пострижен от Годунова, а потом был Ростовским архиереем, и наконец патриархом».

ЛОМ. II. Происхождение государево от патриарха и от монахини весьма изображено неприлично. И прямая Волтерская букашка. Ему надобно сообщить государево родословие.

REM. I. p. 80, fils de l’archeѵêque de Rostof. Il serait convenable autant qu’intéressant pour le lecteur de dire, comment le père et la mère du tsar Michel Fedorowits furent obligés d’embrasser l’état monastique, et comment le premier est devenu archevêque et après patriarche de Russie. Le jeune Michel Romanoff étoit à l’âge de trois ans lorsqu’on força son père de se faire moine. Tous ces événements sont rapportés dans les mémoires précédents.

REM. II. p. 80. fils de l’archevêque de Rostof. Mr. de Voltaire est prié de changer cette période, ainsi que celle à la page 68. On a marqué fidèlement dans les mémoires, qu’il a entre ses mains, l’origine de la famille de Romanof, et les malheurs qui ont obligé le père et la mère du tsar Michel Fedorovits d’embrasser l’état monastique. Par un récit fait après ces mémoires, il ne sera pas moins intéressant pour le lecteur d’apprendre les événements par lesquels le père du tsar Michel est devenu archevêque et puis patriarche de Russie. Le jeune Romanof étoit à l’âge de trois ans, lorsqu’on força son père de se faire moine. Il fut enfermé avec sa mère dans un couvent à Costroma (MÜLLER: même texte).

FAUTES, p. 79. au lieu de Romano, etc. il faut écrire «Romanoff», et de même: «Soltycoff, Cheremetoff, etc.», comme on a

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